BRUXELLES — Le directeur de l’Office européen de lutte antifraude (Olaf), Ville Itälä, défend sa décision de ne pas ouvrir d’enquête sur les pratiques de lobbying présumées de Huawei au Parlement européen, après un signalement datant de 2022, même si les autorités belges ont, elles, lancé des investigations sur le géant chinois de la tech sur la même base.
“Nous [avions] besoin de quelque chose de plus concret pour agir”, justifie Itälä dans un entretien avec POLITICO, ajoutant que l’Olaf reçoit plus de 4 000 signalements par an. Celui concernant Huawei, affirme-t-il, manquait de détails et avait été envoyé deux ans après l’infraction présumée.
L’attention portée sur la gestion par l’Olaf du scandale Huawei est grandissante depuis que la Belgique s’est saisie de l’affaire.